Chaque médiateur en art contemporain a été amené à accueillir un groupe d'enfants ou de jeunes accompagnés en dehors du temps scolaire. Des rencontres riches qui soulèvent leur lot de questions : quelle place, quel équilibre, quel partage de compétences entre l'animateur et le médiateur ? Quelle concertation en amont de la visite ? Quel degré d'autonomie dans l'après-visite ?
Autant d'interrogations qui ont donné naissance au groupe de travail Périscolaire ou comment le médiateur apprend de l'animateur et vice-versa, pour construire des médiations pertinentes, cohérentes, ludiques et attrayantes.
On assiste aujourd'hui à une forte professionnalisation du métier d'animateur socioculturel quand dans les années soixante-dix, l'éducation populaire était essentiellement assurée par le corps enseignant. Le fait est que le jeune public passe moins de temps en classe qu'auparavant : le temps périscolaire a gagné une grande place dans son emploi du temps. L'animateur est devenu le lien entre l'école et les activités de loisirs, les temps sportifs et les sorties culturelles. Le médiateur en art contemporain, au sein de son lieu de diffusion et de sensibilisation a pour mission d'adapter le contenu artistique à tout type de public; mais nos deux professions manquent d'un vocabulaire commun. Culturel et socioculturel, deux mondes qui se côtoient mais qui ne se comprennent pas toujours.
On assiste aujourd'hui à une forte professionnalisation du métier d'animateur socioculturel quand dans les années soixante-dix, l'éducation populaire était essentiellement assurée par le corps enseignant. Le fait est que le jeune public passe moins de temps en classe qu'auparavant : le temps périscolaire a gagné une grande place dans son emploi du temps. L'animateur est devenu le lien entre l'école et les activités de loisirs, les temps sportifs et les sorties culturelles. Le médiateur en art contemporain, au sein de son lieu de diffusion et de sensibilisation a pour mission d'adapter le contenu artistique à tout type de public; mais nos deux professions manquent d'un vocabulaire commun. Culturel et socioculturel, deux mondes qui se côtoient mais qui ne se comprennent pas toujours.
Pourquoi "Fondamentaux" ?
Le soucis premier de ce groupe de travail a été d'intégrer les nouveaux membres du réseau en revenant sur ce que le LMAC considère comme les fondamentaux de la médiation en art contemporain. Cela l'a conduit à engager une réflexion pour concevoir un outil qui pourrait accompagner le médiateur peu expérimenté dans l'approche d'une exposition avec un public.
Le LMAC a organisé une co-formation entre les médiateurs culturels du réseau et les professionnels du médico-social de l'Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse avec qui des liens avaient déjà été engagés. Durant 6 mois, à raison d'une journée par mois dans un lieu d'exposition à chaque fois différent, des rencontres entre ces deux corps professionnels ont eu lieu.
L'objectif de cette co-formation étant de mettre en partage nos compétences professionnelles - approche de l'art contemporain et de la médiation / approche de la déficience visuelle et des comportements liés à cet handicap - afin de mieux se connaître et ainsi pouvoir accueillir au plus juste, les visiteurs non voyants et mal voyants.
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Face aux œuvres, à travers un travail empirique, des outils de médiation ont été élaborés en fonction du statut de l'œuvre (peinture, installation, sculpture monumentale, vidéo...) et de son enjeu artistique.
L'ensemble de ces réflexions ont donné lieu à une plateforme-ressource conçue sous le mode d'un site internet : www.artcontemporain-deficiencevisuelle.fr. Loin d'être exhaustif, il s'agit d'une zone de partage mise à disposition principalement des professionnels de la culture intéressés par le sujet comme des professionnels du médico-social. Témoignages, fiches thématiques, conseils, vidéos... proposent un panorama de ce qu'est l'art contemporain, la médiation culturelle, la déficience visuelle et surtout quelle relation peut y être tissée afin d'accompagner au mieux les personnes en situation de déficience visuelle vers la création contemporaine.
Face aux œuvres, à travers un travail empirique, des outils de médiation ont été élaborés en fonction du statut de l'œuvre (peinture, installation, sculpture monumentale, vidéo...) et de son enjeu artistique.
L'ensemble de ces réflexions ont donné lieu à une plateforme-ressource conçue sous le mode d'un site internet : www.artcontemporain-deficiencevisuelle.fr. Loin d'être exhaustif, il s'agit d'une zone de partage mise à disposition principalement des professionnels de la culture intéressés par le sujet comme des professionnels du médico-social. Témoignages, fiches thématiques, conseils, vidéos... proposent un panorama de ce qu'est l'art contemporain, la médiation culturelle, la déficience visuelle et surtout quelle relation peut y être tissée afin d'accompagner au mieux les personnes en situation de déficience visuelle vers la création contemporaine.
Dans le cadre des ateliers en sous-groupe que le réseau LMAC développe tout au long de l’année, un groupe de travail sur la médiation écrite s'est constitué afin de mieux cerner la place singulière qu’occupe l’écrit dans un lieu d’exposition.
S’y organise une réflexion sur les documents écrits (du cartel à la fiche de salle…) qu’un certain nombre de questions animent :
Mais c’est également un travail d’écriture où chaque médiateur propose une lecture personnalisée - descriptive, fictionnelle, analytique, poétique, humoristique, critique - des œuvres de l’exposition en cours.
Après un précédent travail d’évaluation (réalisation d’entretiens sur la réception et l’usage des documents mis à disposition du public), le groupe s’attache désormais à la constitution d’un corpus de textes, variés et personnalisés, où chaque signature est une proposition de lecture des œuvres ; l’ensemble de ces regards créant un outil original de médiation.
Mais c’est également un travail d’écriture où chaque médiateur propose une lecture personnalisée - descriptive, fictionnelle, analytique, poétique, humoristique, critique - des œuvres de l’exposition en cours.
Après un précédent travail d’évaluation (réalisation d’entretiens sur la réception et l’usage des documents mis à disposition du public), le groupe s’attache désormais à la constitution d’un corpus de textes, variés et personnalisés, où chaque signature est une proposition de lecture des œuvres ; l’ensemble de ces regards créant un outil original de médiation.
Conscient de la place de plus en plus importante que prennent les outils numériques dans l'environnement quotidien de chacun d'entre nous, le LMAC a souhaité amorcer une réflexion sur les enjeux et conséquences de l'introduction des outils numériques dans les pratiques de médiation. Cela a commencé par l'organisation d'une journée thématique "Médiation et numérique" lors de la session plénière du réseau en mars 2014.
Cette journée a été prolongée par une intervention de Virginie Pringuet coordinatrice du projet Atlasmuseum.
En 2015, le groupe "Médiation et numérique" s'oriente a mobilisé l'ensemble du réseau pour conduire une réflexion sur l'apport du numérique dans la médiation des oeuvres dans l'espace public et concevoir quelques outils. Le réseau s'est adjoint pour cela les compétences et expertises de professionnels du numérique issus du groupe Muséomix de Toulouse et a engagé un partenariat avec un groupe d'enseignants et étudiants du Master "Humanités numériques" de l'Université de Paul Valéry de Montpellier.
Deux sessions plénières du réseau ont eu lieu sur ce sujet en janvier et juin 2016 où trois groupes se sont constitués pour travailler sur les oeuvres suivantes :
Ce processus devrait aboutir au cours de l'année 2017 à un échange d'expertise avec un groupe de confrères québecois qui travaillent sur le même sujet.
Cette journée a été prolongée par une intervention de Virginie Pringuet coordinatrice du projet Atlasmuseum.
En 2015, le groupe "Médiation et numérique" s'oriente a mobilisé l'ensemble du réseau pour conduire une réflexion sur l'apport du numérique dans la médiation des oeuvres dans l'espace public et concevoir quelques outils. Le réseau s'est adjoint pour cela les compétences et expertises de professionnels du numérique issus du groupe Muséomix de Toulouse et a engagé un partenariat avec un groupe d'enseignants et étudiants du Master "Humanités numériques" de l'Université de Paul Valéry de Montpellier.
Deux sessions plénières du réseau ont eu lieu sur ce sujet en janvier et juin 2016 où trois groupes se sont constitués pour travailler sur les oeuvres suivantes :
Ce processus devrait aboutir au cours de l'année 2017 à un échange d'expertise avec un groupe de confrères québecois qui travaillent sur le même sujet.
Sollicité fin 2007 par le pôle de Ressources Arts Plastiques de Bretagne pour participer au colloque "Hôtes en présence - Rencontres autour des résidences d’artistes " organisé à Rennes en juillet 2008, le LMAC a souhaité répondre à cette invitation en apportant sa contribution à une réflexion sur les résidences d’artiste et le développement territorial.
Afin de mener à bien cette réflexion, s’est constitué un groupe de travail dont quatre représentants se sont rendus à Rennes pour le colloque. Après avoir pris le temps de faire un état des lieux des résidences d’artistes en région, le groupe de travail a développé sa réflexion plus spécifiquement sur le rôle du médiateur culturel dans une résidence. En effet, il est apparu que le travail de médiation était différent dans le cadre de résidences d’artistes que dans d’autres situations où le médiateur est le plus souvent seul entre le public et l’œuvre.
Dans la mesure où presque tous les cahiers des charges des lieux de la région Midi-Pyrénées accueillant des artistes en résidence invitaient ces derniers à entrer en résonance avec un contexte ou un territoire, il semblait évident que l’artiste devenait de ce fait un des acteurs de la médiation et que le médiateur culturel était dans l’obligation de reconsidérer son rôle le temps de la résidence.
Afin de mener à bien cette réflexion, s’est constitué un groupe de travail dont quatre représentants se sont rendus à Rennes pour le colloque. Après avoir pris le temps de faire un état des lieux des résidences d’artistes en région, le groupe de travail a développé sa réflexion plus spécifiquement sur le rôle du médiateur culturel dans une résidence. En effet, il est apparu que le travail de médiation était différent dans le cadre de résidences d’artistes que dans d’autres situations où le médiateur est le plus souvent seul entre le public et l’œuvre.
Dans la mesure où presque tous les cahiers des charges des lieux de la région Midi-Pyrénées accueillant des artistes en résidence invitaient ces derniers à entrer en résonance avec un contexte ou un territoire, il semblait évident que l’artiste devenait de ce fait un des acteurs de la médiation et que le médiateur culturel était dans l’obligation de reconsidérer son rôle le temps de la résidence.
Né de la volonté en 2006 de la responsable du service éducatif du musée Goya de travailler sur des outils de médiation destinés au public adolescent, le groupe de travail a créé un outil spécifique sous forme d’audio guide utilisable avec un lecteur mp3 que tout adolescent a à sa disposition.
Pour cela, le groupe a pris le parti de choisir deux œuvres importantes de la collection du musée et d’écrire un dialogue fictif entre un adulte et un jeune autour des ces deux tableaux, qui permettait de faire passer les notions essentiels à leur « lecture ». Les trois phases de ce projet ont été :
1. Ecriture du dialogue autour des deux tableaux retenus ;
2. Enregistrement et montage du dialogue
3. Evaluation qualitative sous forme d’entretiens et observations auprès de 5 adolescents volontaire.
Pour cela, le groupe a pris le parti de choisir deux œuvres importantes de la collection du musée et d’écrire un dialogue fictif entre un adulte et un jeune autour des ces deux tableaux, qui permettait de faire passer les notions essentiels à leur « lecture ». Les trois phases de ce projet ont été :
1. Ecriture du dialogue autour des deux tableaux retenus ;
2. Enregistrement et montage du dialogue
3. Evaluation qualitative sous forme d’entretiens et observations auprès de 5 adolescents volontaire.
Le groupe de travail « Commande publique » est né de la proposition faite conjointement par le Centre National des Arts Plastique et l’artiste Jean-Luc Moulène, de concevoir un outil de médiation écrite autour de « Fénautrigues », commande publique réalisée par l’artiste en 2010.
Cette oeuvre prend la forme d’un ouvrage, une œuvre multiple, une archive sensible qui rassemble 500 photographies et qui invite à la promenade autour d’un hameau du Lot. Cet ouvrage a été tiré en 1500 exemplaires et diffusé sur le territoire national.
Un certain nombre de textes de médiation, comme autant d’invitations à se saisir de l’œuvre, ont ainsi vu le jour, regroupés dans un feuillet détachable du journal de cette commande publique. (L’œuvre photographique et le journal sont téléchargeables sur le site Internet des Ateliers des Arques). Ce journal a été tiré en 3000 exemplaires et poursuit depuis le début de l’année 2011, sa diffusion sur le territoire national.
L’objectif du groupe commande publique était de proposer ainsi des clés de lectures et d’ouvrir des questionnements, à l’attention d’un public le plus large possible. Les spectateurs individuels tout autant que personnes encadrant des groupes de publics, sont par là invités à se saisir de cette œuvre et à construire autour d’elle des sens et des approches singulières. Ceci à partir du journal de médiation mais également avec l’aide d’un médiateur à chaque fois qu’il l’est possible.
Un certain nombre de textes de médiation, comme autant d’invitations à se saisir de l’œuvre, ont ainsi vu le jour, regroupés dans un feuillet détachable du journal de cette commande publique. (L’œuvre photographique et le journal sont téléchargeables sur le site Internet des Ateliers des Arques). Ce journal a été tiré en 3000 exemplaires et poursuit depuis le début de l’année 2011, sa diffusion sur le territoire national.
L’objectif du groupe commande publique était de proposer ainsi des clés de lectures et d’ouvrir des questionnements, à l’attention d’un public le plus large possible. Les spectateurs individuels tout autant que personnes encadrant des groupes de publics, sont par là invités à se saisir de cette œuvre et à construire autour d’elle des sens et des approches singulières. Ceci à partir du journal de médiation mais également avec l’aide d’un médiateur à chaque fois qu’il l’est possible.
En vue des différentes interrogations traversant le quotidien des professionnels de l'Art Contemporain, certains membres du LMAC ont pris l'initiative de mettre en place différentes enquêtes sous la forme de questionnaires.
En 2006 est lancé par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et la DRAF (Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt) Midi-Pyrénées un appel à projet incitant des structures culturelles en art contemporain et des établissements agricoles de la région à s’associer afin de mener à bien une action culturelle et artistique innovante sur trois années.
Le Parvis à Tarbes, la Chapelle St-Jacques à St-Gaudens, la Maison des Arts à Cajarc et le Centre de photographie de Lectoure sont les quatre centres d’art contemporain retenus, chacun d’entre eux travaillant en partenariat avec un lycée agricole implanté à proximité de son lieu.
Ces quatre centres d’art étant représentés dans la formation, le choix a été fait de constituer un groupe de travail qui est intervenu et intervient à plusieurs niveaux :
Ces quatre centres d’art étant représentés dans la formation, le choix a été fait de constituer un groupe de travail qui est intervenu et intervient à plusieurs niveaux :
A l’issue d’une prospection du service des musées de la DRAC, le site de l’Abbaye-école de Sorèze a été retenu pour accueillir pour la première fois en Midi-Pyrénées l’opération « Les Portes du Temps ». Cette opération nationale, mise en place par le Ministère de la Culture et de la Communication, entre dans le cadre de la charte d’objectif Culture-Education Populaire.
Il manifeste la volonté d’éveiller des jeunes issus de quartiers relevant de CUCS (contrat urbain de cohésion sociale) au patrimoine et à la création, à travers une visite et des ateliers artistiques, au sein de sites emblématiques de l’histoire de France, pourvus d’une collection.
L’intention étant de pérenniser les actions qui auront le mieux répondu aux attentes des publics concernés, afin que cette opération ne soit pas qu’une opportunité mais soit porteuse d’une réelle occasion pour ces jeunes et leurs encadrants d’accéder à la culture dans les meilleures conditions, le groupe projets a proposé de travailler à l’évaluation de cette expérience à Sorrèze. Pour ce faire, le groupe a conçu des fiches d’évaluation à partir de celles rédigées par la DMF, réadaptées à la situation :
a) Fiche d’évaluation enfants de 8 à 12 ans
b) Fiche d’évaluation animateurs
c) Fiche d’évaluation de la formation du 17 juin 2008, chacune étant accompagnée d’un protocole.
Quatre personnes du groupe et une stagiaire se sont rendues sur place pendant l’opération, au mois d’août, pour renseigner ces questionnaires et compléter ce travail par de l’observation. Les informations collectées ont permis de rédiger le bilan de l’opération, qui servira d’exemple lors des journées nationales Bilan des Portes du Temps.
Il manifeste la volonté d’éveiller des jeunes issus de quartiers relevant de CUCS (contrat urbain de cohésion sociale) au patrimoine et à la création, à travers une visite et des ateliers artistiques, au sein de sites emblématiques de l’histoire de France, pourvus d’une collection.
L’intention étant de pérenniser les actions qui auront le mieux répondu aux attentes des publics concernés, afin que cette opération ne soit pas qu’une opportunité mais soit porteuse d’une réelle occasion pour ces jeunes et leurs encadrants d’accéder à la culture dans les meilleures conditions, le groupe projets a proposé de travailler à l’évaluation de cette expérience à Sorrèze. Pour ce faire, le groupe a conçu des fiches d’évaluation à partir de celles rédigées par la DMF, réadaptées à la situation :
a) Fiche d’évaluation enfants de 8 à 12 ans
b) Fiche d’évaluation animateurs
c) Fiche d’évaluation de la formation du 17 juin 2008, chacune étant accompagnée d’un protocole.
Quatre personnes du groupe et une stagiaire se sont rendues sur place pendant l’opération, au mois d’août, pour renseigner ces questionnaires et compléter ce travail par de l’observation. Les informations collectées ont permis de rédiger le bilan de l’opération, qui servira d’exemple lors des journées nationales Bilan des Portes du Temps.
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